Pourquoi avoir choisi un métier aussi difficile que celui de la Danse, sans jamais se plaindre est une question que je me suis souvent posé;
la réponse m'est venu beaucoup plus tard :
l'amour pour la musique...Chercher à la transgresser, à la transcender par un langage adapté,
l'émotion musicale est inépuisable, le langage du corps également;
j'ai toujours enseigné la danse en choisissant méticuleusement des musiques pour susciter l'émotion et l'envie chez l'autre.
Toujours curieux, j'ai pris des cours de chant parallèlement à ma carrière de danseur à des fins d'exploration, j'ai une admiration sans fin pour les chanteurs
d'opéra.
Le danseur est un acteur du mouvement, c'est pourquoi le personnage du clown s'est imposé à moi et m'a fait m'orienter vers le théâtre par le corps, après deux ans
de formation à l’école Internationale de Théâtre par le mouvement ( Jacques Lecoq ) et plus tard vers celui des mots.
La parole s'est réveillé, je me suis confronté à elle non sans difficultés, car souvent elle révèle la réalité de la vie, celle à laquelle je ne voulais pas me
confronter;
J'utilise toujours la musique et la danse dans mes interventions théâtrales fantaisistes, puis j'y introduis l'art plastique, qui pour moi, forme la synthèse des autres
modes d'expressions, comme récemment autour de la phrase de Jean COCTEAU :
"l'art n'existe que s'il prolonge un cri, un rire, ou une plainte "....